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Sosno

Il passe son enfance en Lettonie. (1937 – 2013)
1948 : à Nice, il rencontre le peintre Henri Matisse ainsi que Yves Klein et Arman en 1956. 1961 : il crée la revue Sud Communication où il publie la première théorie de l'École de Nice.
Le concept d'oblitération (« cacher pour mieux montrer ») lui est directement inspiré par son travail de photographe. Il participe également à l'art sociologique à Paris avec Fred Forest.


DEMARCHE ARTISTIQUE

Une âme de bâtisseur

Sacha Sosno l’admet, il possède un « goût rentré pour ce métier fantastique d’architecte ». Il reste persuadé que « chaque artiste doit faire le trottoir, c’est-à-dire se donner à montrer au public ». Il précise : « Si les immeubles étaient tous beaux (comme à Chicago par exemple), les villes seraient des musées à ciel ouvert. Cela permettrait d’éduquer l’œil des habitants, même de manière inconsciente. »

De l’oblitération à la sculpture habitée

Comme d’autres grands plasticiens, Sacha Sosno a développé son propre langage : L’oblitération.
« Il s’agit de cacher par des trous, pour mieux voir, ce qui oblige l’imaginaire à travailler. »
Silhouettes figurées par le vide dans des panneaux d’acier rectangulaires de couleur, vides rectangulaires ou carrés dans des sculptures classiques, têtes carrées, personnages plats, assemblages…
« En termes d’architecture, la révolution reste à venir. La sculpture habitée est une piste de réflexion. Il s’agit de réaliser une forme, qui, tout en ayant une utilité, assure une fonction sociologique. Ce n’est plus de l’art pour l’art. Les façades deviennent des cimaises. Dans un moment de crise économique, ce sont des projets sur lesquels nous devrions nous attarder. Chacun a son rôle : le spectateur fait l’œuvre, l’utilisateur fait l’architecture. C’est l’œil qui crée. L’art est donc soumis à une relecture permanente. C’est pourquoi j’aimerais que mon travail perdure un peu dans le temps, que l’on dise de moi : “il a participé à deux ou trois immeubles qui tiennent debout, et qui nous font toujours rêver”… »

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