OLLL
Né en 1965 au Château de la Ronde en Maine-et-Loire, issue d’une famille aristocratique militaire, très religieuse, donne à Olivier tous les codes de la haute bourgeoisie à la française.
Son premier amour l’emmène très jeune vers l’apprentissage de boucher-charcutier, comme un désaccord ou une provocation.
Ce qui le suit bien des années plus tard au travers de ses œuvres !!!
L’armée l’éloigne de cette vocation et le projette vers la Capitale avec 200 francs en poche. 2 années plus tard un diplôme de commerce en poche, BMW lui donne les armes d’un grand négociateur de terrain.
Mais depuis son plus jeune âge, Olivier gribouille, dessine, esquisse… toujours un cahier à proximité. Les Etats-Unis lui permettent de faire ses preuves avant de revenir sur sa terre d’affection et d’origine Narbonne.
Cannes l’adopte et lui offre une famille Nora & Gabriel, qui seront sa source d’inspiration.
Depuis, il voyage et expose à travers le monde. Il rencontre Hervé Dirosa, Guenard, Ben, Cervera, Robert Combas.
La rencontre en 1989 avec Patrick Shelley (petit-fils de Mary Shelley, auteur du roman Frankenstein) est déterminante. Il est l’un des derniers maîtres vivants du XXe siècle, parmi les Braque, Matisse ou Picasso.
Ses maîtres sont Egon Schiele pour la puissance du trait et la morphologie des personnages, et Andy Warhol pour les formats, les couleurs et le traitement des séries d’œuvres qu’il expose.
Olll nous explique que : « Tatouer un tableau, une sculpture c’est donner une partie de soi » il ne fait pas que le dire, nombre de ses œuvres sont estampillées sous le signe de la fleur de cerisier (Sakura) qu’il porte depuis des années tatouées sur son propre poignet.
Cette fleur signifie que la vie n’est qu’un instant et que nous nous devons de la vivre belle, unique, pleine.
Russian Criminal Tatoo – « le tatouage exprime aussi un langage, une raison, une affaire de vie ou de mort pour celui qui le porte ».
Peu représenté dans l’art, les tatouages des prisonniers Russes interpelle Olll depuis toujours.
« Je ne cautionne en rien leurs actes, mais j’apprécie qu’en se tatouant leurs crimes a même la peau ils en assument les conséquences. »
Ils disent que ce n’est pas le procureur qui les jugera mais Dieu.
Il détourne cette symbolique en l’appliquant sur son art. c’est ainsi que cochon, buste en marbre XVIIIe ou même personnage de Walt Disney se retrouvent marqués de ces symboles.
Nikos Aliagas se plait à le qualifier d’artiste iconoclaste, plasticien mondialement reconnu qui transporte le baroque et le pop dans le cadre, le regard complexe du sacré dans l’enfance qui ne l’a jamais quitté.
L’Artiste ne désacralise pas l’archétype